Mémoires de Constance Coline
« Les faits et les propos qui sont cités ici le sont avec le naturel et la simplicité d’une lettre adressée à des amis.C’est de la « petite histoire » sans doute. Mais c’est souvent par la « petite histoire » que se trouve dessiné avecle plus de vivacité le profil d’une époque. »
René Clair (préface du livre)
CC a fréquenté toute la société littéraire, artistique et politique de son temps.
« C’est dans cette pièce et sur ce canapé qu’eut lieu mon premier contact conscient avec Léon Blum, le futur pape de la S.F.I.O. Je me vois dans ses grands bras, hurlant de terreur à la vue de ses moustaches noires et de ses lorgnons. Léon Blum était un grand ami de maman. Camarade de lycée de son frère cadet, il avait toujours été reçu par mon grand-père comme le quatrième fils de la famille. Les Blum étaient eux-mêmes originaires d’Alsace et l’amitié des enfants avait suivi naturellement celle des parents. »
» Entre 1900 et 1905, Léon Blum flirta beaucoup avec le socialisme et la politique, mais Lise (était-ce prescience des dangers qui l’attendaient ou désir de ne pas le voir s’engager dans une voie hasardeuse ?) le fit renoncer à ces activités parallèles. Elle obtint sans peine gain de cause car, en ces années, elle avait encore le pouvoir d’exiger. C’est ainsi qu’il se rabattit sur la littérature et que l’appartement de la rue du Luxembourg se remplit de gens de lettres, d’auteurs dramatiques, de comédiens et de vieux amis qui, comme lui, s’étaient laissés charmer par la chose littéraire. Les Blum étaient accueillants et très simples dans leur manière de recevoir. Lise ne brillait pas par les qualités ménagères, mais il régnait chez elle, en dépit de ses retards maladifs, de ses migraines et de son côté bohème, une ambiance de bonhomie spirituelle, d’intellectualité de bon aloi, de goût des choses de l’esprit, absolument sincère et ne visant d’aucune façon à épater le bourgeois. »
PRESSE – ÉVÉNEMENTS
DRIEU LA ROCHELLE : sa rencontre avec « CC » alors qu’il vient de se fiancer avec Colette Jeramec
« Drieu était alors un long et maigre garçon blond. Moi qui n’ai jamais beaucoup aimé les blonds, celui-là me plaisait. Il était très grand et donnait une impression de nonchalance un peu dédaigneuse qu’il n’a jamais perdue. Menacé par la calvitie, il avait un crâne tout rond et une figure également ronde, dans laquelle s’inscrivait deux yeux très bleus, légèrement proéminents, un nez en pomme de terre et une bouche charnue et bien meublée, qui, lorsqu’il souriait, avait un charme sensuel et ingénu qui suffisait à expliquer l’engouement de Jeramec. Les mains étaient fines, de vraies mains d’intellectuel. La mise de très bon ton et la voix un peu voilée, sans éclat, avait presque autant de charme que le sourire. »
A suivre….
Cet ouvrage, vendu 25 euros... pèse son pesant d’or à chaque page car le texte est d’une qualité exceptionnelle ! …
Texte 437 pages – Cahier photo couleur 34 pages – Annexes 37 pages dont plusieurs lettres inédites à ce jour de la correspondance de CC avec Drieu La Rochelle.
Ce livre est diffusé chez l’éditeur comme sur les sites de vente en ligne et peut être commandé en librairie. Néanmoins, pour soutenir les efforts de Laug et Ibacom éditions dans cette belle aventure, merci de le commander directement sur le site ibacom éditions qui l’adressera, vu son poids d’encre et de travail, par colissimo.
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