JOURNAL d’UNE JEUNESSE TROUBLÉE

Récit

Écrit par une femme médecin neuropsychiatre dans les années 1950, ce récit met en lumière une personnalité en formation, avec ses contradictions et ses troubles.

Couv Journal-jeunesse-troublee-DOTUn homme mûr évoque son passé, ses souvenirs de jeunesse. Il conte ses premiers émois, comme cette terreur d’enfant à l’arrivée d’un train qui rentre en gare, le plongeant dans un monde gris et hostile. Ambiguïtés des rapports familiaux, découvertes amoureuses, plaisirs, désillusions s’agrègent au fil des pages, tissent la trame d’un caractère adolescent fort et sensible et de sa transition houleuse vers l’âge adulte. Rencontres, camaraderie, affaires sentimentales se nouent autour d’un puissant catalyseur, celui de la Seconde Guerre mondiale et de son cortège de souffrances, comme la captivité dont l’évocation est saisissante. Nous entrons dans la vie d’un jeune homme et de sa famille. Nous voyons une personnalité se construire, tant dans les contradictions de l’état amoureux que dans l’irruption du tragique. L’authenticité des situations et des sentiments ne se dément jamais, conférant au récit une intensité souvent assortie de dérision. Cette puissante introspection au masculin est d’autant plus remarquable qu’elle émane d’une femme, médecin neuropsychiatre, l’ayant rédigée dans les années cinquante. Au-delà des théories analytiques, DOT se glisse avec naturel dans la psyché du narrateur passionné et lucide. D’une plume alerte, incisive et sans concession, elle dépeint les troubles comme les joies furtives et violentes qui s’emparent d’une personnalité en formation, qui plus est au son du canon…


4e Couv Journal-jeunesse-troublee-DOT-lightÀ propos de ce livre :

 Cette médecin neuropsychiatre s’est également consacrée, sous le nom de Dot, à l’écriture dans les DOT-portraitannées Cinquante. Marquée tant par la psyché humaine que par la Seconde Guerre Mondiale,  elle a bâti ce récit acéré pour décrire une personnalité en cours de construction, avec ses doutes, tâtonnements et angoisses.
La guerre apparaît ici comme un acteur à part entière ; c’est un creuset d’énergies et de souffrances où tout est puissamment brassé, exacerbé, jusqu’à révéler parfois au milieu des décombres et de la mort, de fortes personnalités.

(…) Il régnait, entre tous ces jeunes gens pleins d’espoir de batailles homériques, une atmosphère vraiment fraternelle.
On était bien, entre hommes. Pas un de mes camarades ne regretta le confort et les soins dont il jouissait dans sa famille. Les femmes elles-mêmes nous préoccupaient peu. Nous venions de les quitter. Sœurs et fiancées venaient parfois à la caserne et même leur absence, pour le plus grand nombre, n’était pas douloureuse. Le soir, les histoires de coucheries avaient moins de succès que les discussions passionnées sur Gamelin et la ligne Maginot. On craignait beaucoup parmi nous que cette guerre plus ou moins certaine ne nous laissât pas le temps d’être envoyés au front.(…)

Ce récit offre un angle particulièrement intéressant, lucide et sans complaisances pour plonger au cœur d’une psyché adolescente. En ce sens il est indémodable…

 (…) Le milieu familial m’écœurait, la plupart des autres aussi d’ailleurs. J’avais les désirs d’évasion et de liberté propres à mon âge, enfin, j’étais en pleine crise d’adolescence. Mais ce que cette adolescence eut de particulier, c’est qu’elle dura moins longtemps qu’on aurait pu s’y attendre. Et vers ma seizième année, l’homme que je suis était formé derechef. La révolte ne pouvait subsister longtemps en moi, elle n’était pas dans ma nature. J’ai passionnément envié ceux qui étaient dotés de cette force, de ce levier. J’aurais voulu conserver intactes des haines féroces nées à la suite de blessures que je pressentais éternelles. Souvent ces blessures étaient bel et bien de l’espèce vivace, de celles qui laissent toute la vie comme un endolorissement mais la haine, hélas, s’émoussait très vite. J’aurais voulu me servir de ces rancœurs comme d’un tremplin qui m’aurait poussé bien haut et, de là, j’aurai étonné ma famille et le monde par ma précoce sagesse.(…) 



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• TITRE : Journal d’une jeunesse troublée
• AUTEUR :  » DOT » (née en 1924)
• LIVRE : 144 pages, broché, format 140 x 210 mm
• Prix public : 20 €
• GENRE : Récit
• REALISATION, EDITION, DIFFUSION : IBAcom
• ISBN : 979-10-92733-06-8
• PARUTION : janvier 2016

• DIFFUSION, VENTE : 1er trimestre 2016
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